
Décidément, les soi-disant garants de la participation malgache aux diverses compétitions internationales ne savent pas tirer des leçons du passé. Après les déboires aux jeux des îles, on est en train de revivre le même cauchemar pendant les Jeux africains qui se déroulent actuellement au Congo Brazzaville.
Oui, c’est le cas de le dire. Les autorités malgaches, du moins les principaux concernés, ne daignent lever le petit doigt pour éviter les embarras afférents au déplacement international des athlètes. Le ministère de tutelle se débrouille certes autant que faire se peut pour soigner l’image de la Grande île aux yeux des autres pays mais il ne peut esquiver l’effet domino causé par la débandade de certains « esprits malveillants ».
La 11è édition des Jeux africains en est la preuve. Comme d’habitude, la presse fait partie des « personæ non gratæ». Et la rétention d’informations, par ceux qui sont sur place ou par les médias privilégiés, ne facilite pas la tâche à bon nombre de journalistes qui attendent vainement le rapport de cette aventure africaine qui, faut-il le rappeler, est qualificative aux Jeux olympiques de Rio en 2016.
Nous sommes effectivement à neuf jours de la clôture de ces 11è Jeux africains mais toute la presse sportive, ou presque, est désorientée vu que des informations fusent de toute part. Le site officiel des jeux n’étant pas à jour. Ce n’est un scoop pour personne. C’est devenu même un secret de polichinelle.
La présence des médias malgaches n’a pas toujours été une priorité pendant les déplacements de la délégation sportive malgache à l’étranger ces derniers temps. A titre d’exemple, on a fait appel à certains d’entre eux à moins de quatre jours avant la clôture des derniers jeux des îles à La Réunion tandis que d’autres ont fait une croix sur leur mission après plusieurs tentatives d’obtention de visa.
Jusqu’à maintenant, seuls les résultats des haltérophiles ont été relayés « via les réseaux sociaux » par une représentante de la délégation malgache aux Jeux africains. Nul n’est dupe car il s’agit effectivement d’une bonne moisson synonyme d’une étoile en plus pour une personne dite représentante « institutionnelle » de Madagascar. Où en sont les autres athlètes ? Nul ne sait ou pas…
Rojo N.